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Chez Yoann
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6 janvier 2007

Masse-Coeur

À défaut de vous faire une rétrospective de l'année que l'on vient de voir passer sous nos pieds, je vous propose ici un petit exercise très simple, un peu trop pour être pris au serieux, qui consiste à faire deux choses. Trouver son coup de coeur, puis son coup de masse! Ça fait changement de toutes ces revues de 2006 qui passent en boucle à la télé, et c'est cocasse!

Coup De Coeur

Le créneau télévison de Radio-Canada. Parce que sur les centaines de canaux proposés aux québécois, ce poste abonde de qualité et fait pâlir n'importe quel autre. D'abord parce qu'il est en français, et un français typiquement canadien et d'une excellente qualité. Ensuite parce qu'on ne prend pas le spectateur pour un idiot, ce qui commence à être fâcheux chez les concurrents québécois. Les films qui y sont présentés ne sont pas toujours les mêmes, et surtout ne sont pas des navets. Les téléséries sont carrément formidables (les succès de Minuit le soir et Les Invincibles parlent d'eux-mêmes). La publicité ne nous remplit pas la geule à chaque deux minutes d'émission, et celle-ci est truffé parfois d'un décompte ou encore d'un sous-titre indiquant ce qui suivera. Et finalement, le téléjournal demeure la meilleure manière d'être informé sérieusement sur tous les évènements locaux ou internationaux.

Coup De Masse

Organiser un festival de film semble devenu une chose banale. Si ça se trouve, vous l'avez vous-même fait quelques fois cette année. Après l'éclosion des blogs, puis celle de YouTube, voici celle du festival de films à Montréal. Oui! C'est un phénomène strictement réservé à Montréal. J'aimerais mesurer la catastrophe, mais c'est impossible car il y en a trop. Et lequel est le plus gros? Difficile à dire, ils veulent tous le titre! Personne n'a l'intelligence de créer une alliance, ce qui donnerait à Montréal un festival digne d'attirer de grands évènements et de mettre le Québec sur la carte cinématographique, aidant du coup l'industrie locale si ça se trouve... Mais non, tout le monde pense à son nombril, et ça donne pleins de semaines séparées faciles à oublier. Moche, toutes sans intérêt, mal organisées, dispendieuses et sans prestige.

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