Nous Serons En Voiture
C'est cher de l'essence. Si je vous l'apprends, bienvenue sur terre. Sinon, eh bien peut-être avez vous déjà changé vos habitudes de vie. Dans le genre limiter vos déplacements ou utiliser le transport en commun. Ces changements sont simples, acceptables, écologiques et représentent peut-être même un stricte minimum à respecter dans notre société d'aujourd'hui. Alors on en prend sur soi, on repousse son égo, on se donne un coup de pied au popotin et merde, on prend l'autobus et le métro.
Sauf que bordel d'autobus de merde. Je sais, ma dernière phrase n'a pas de verbe, mais elle a du sens quand même. De toute manière, un verbe dans une phrase sur les transports en commun, ce serait paradoxale. Des mots d'actions et des transports en commun, c'est illogique.
Ces autobus et métros, donc, sont sensés nous amenés au boulot et à l'école, puis nous ramenés à la maison. Tâche simple, exercice complexe. Pour des prix de plus en plus cher, on se tappe de plus en plus de pannes, de retards et de problèmes aussi innaceptables qu'impensables. Comment se fait-il qu'une ligne de métro ultra-achalandée tombe en panne chaque jour, toujours à l'heure de pointe? Comment se fait-il que la même semaine, une ligne d'autobus au rythme de passage de 2 minutes met20 minutes à arriver (avec 4 autobus qui se suivent)? Comment se fait-il que cela coïncide avec la rentrée des classes, donc au moment où l'achalandage passe de fou à démentiel? Prendre l'autobus ou le métro n'est plus désagréable, c'est une catastrophe. Combien on gage que les grands décideurs des réseaux de transports vont au boulot en voiture? Un peu plus de budget, s'il-vous-plaît!
Oh, et admettons que le gouvernement nous file un budget monstre pour les transports, qu'est-ce qu'on fait avec? On s'achète tous un char! Après tout, c'est le directeur de la STM qui a tout résumé de manière admirable: "En 2008 nous avons quelques ratés, mais en 2009, nous serons en voiture!"
Il a dit ça... ce n'est pas une farce.