Accrocher Ses Patins

Bernard DeRome est aux soirées d'élection ce que Les Beatles sont à la musique: incontournable malgré le temps. Du moins, c'est l'image que j'ai toujours eu du chef d'antenne de Radio-Canada. Il vieillit à peine malgré le temps qui passe, il reste toujours si sérieux mais sympathique, toujours professionnel, juste et à propos. Puis tout à coup, Stephen Harper déclenche des élections... Bernard, un mois et demi plus tard, nous donne les résultats en direct. Le Beatle ressemblait soudainement à Normand L'amour. Hésitant, il coupait la parole à tout le monde pour faire des remarques impertinentes, il cherchait ses mots et semblait aussi perdu qu'un poisson rouge dans une boîte à pain (je l'ai cherchée longtemps celle-là). Bref, l'ami Bernard a déçu. Mais on se dit que ce n'est qu'un accrochage en cours de route, que le bon vieux Berny se reprendra avec les présidentielles américaines. Erreur. C'est encore pire. Pire parce qu'en plus, Radio-Canada n'arrive même pas à donner des résultats et analyses détaillées, ce qui laisse son animateur dans l'obligation de patiner sans cesse. Et lorsqu'on chausse mal ses patins, difficile de ne pas se péter la face. Bernard, ce soir, a plusieurs fois trébuché. On apprend du coup que le Québec aura des élections le mois prochain. Soudainement, je ne suis plus certain de vouloir voir Bernard animer la soirée électorale. Bernard, on t'aime bien, mais c'est peut-être à notre tour de te dire "Bonsoir, à la prochaine"!

Comments

[Diane]

On veut des IN et des OUT

[Diane]

"C'est à notre tour de te dire: Bonsoir, à la prochaine"
SUPER SUPER SUPER!!!
Toi, tu l'as l'affaire!
Tu serais très bon pour le remplacer.